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L'enfant sur le bitume
allume une cigarette,
un parfum d'amertume
lui monte dans la tête.
Toute la ville s'allume
comme en un soir de fête,
mais là bas dans la brume
c'est des bombes qu'on jette.
La vie comme une plume
vole au gré du hasard,
puis soudain tout s'enfume
et bascule dans le noir.
Et l'homme s'étonne
mais la vie d'un homme
ne veut plus rien dire.
Et l'âme se tourne
vers quelque madonne,
mais il est trop tard.
De couloirs de tranchées
en couloirs d'hôpital,
tant de sang épanché
que tout devient banal.
Tout au fond des Q.G.
À l'abri de vos balles,
des vieillards allongés
font briller leurs médailles
Mais dehors dans la brume,
sur les champs de bataille,
où la vie se résume
à de pauvres médailles...
Des villages qu'on raie,
des foyers qu'on déchire,
et des gosses qui paient
la folie de leurs pères.
Écrit par taedium-vitae
A quoi bon prendre au sérieux une existence dont, de toute façon, nous ne sortirons pas vivants.
Catégorie : Divers
Publié le 20/09/2008
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très beau poème, merci à toi, quel plaisir de te lire | |
nicky |
oui merci à toi taedium vitae | |
kitkat |
Très beau poème ! | |
Alexandre-glaucos |
Merci à tous, très heureux que ce texte vous ai touchés. une chanson de François Béranger ( hélas disparu ) traite du même thème et se termine sur cette phrase : " mieux vaut ne dormir qu'à moitié ", sage résolution dans le contexte actuel. |
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taedium-vitae |