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Au néant
Te souviens-tu petite Lucie,
Les années ont passé depuis
Le jour où l'on s'était tout dit,
Où l'on voulait changer de vie.
Et l'on rêvait de ces pays,
En ignorant que les frontières
Servent à étouffer les cris
De ceux qui meurent dans la misère,
Ou dans des guerres sans alibi...
Puisque la vie n'a pas de prix.
On ignorait que la folie
Pouvait servir de marchepied,
Qu'après les grandes boucheries,
Les hommes dansent pour oublier...
Tant de larmes,
Tant de drames,
De vacarme,
En des siècles d'humanité.
Pour que dalle,
Pour des prunes,
Pour un pied
Posé sur la lune...
Pour la gloire,
Pour la frime.
Écrit par taedium-vitae
A quoi bon prendre au sérieux une existence dont, de toute façon, nous ne sortirons pas vivants.
Catégorie : Divers
Publié le 12/09/2008
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Commentaires
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Posté le 13/09/2008 à 10:06:40
joli ! tu as tellement raison ! | |
louann |
Posté le 13/09/2008 à 20:38:13
j'adore tellement d 'espoirs déçues dans cet écrit | |
lolypop |
Posté le 13/09/2008 à 22:48:37
merci à toutes deux pour vos commentaires, le message est clair, ne jamais tomber dans le piège. A nos plumes ! |
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taedium-vitae |