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Mademoiselle
T'as passé l'âge de jouer
à la poupée,
et la cour du lycée
est triste à pleurer.
Fini les marelles
et les cordes à sauter,
bonjour mademoiselle,
les dés sont jetés.
Fini les princesses
et les bois dormants,
fini les grenouilles
et les princes charmants.
Les comptes sont bancaires
et les amours bancales,
entre frigidaire
en poêle en téfal.
T'as brisé tes ailes
sur les glaces d'un métro,
parti de Sarcelles
un matin de trop.
Soirée gardenal,
terminus aux urgences,
mais pas trop de mal,
sans doute la chance.
Un lavage en forme
de billet retour,
dehors des gens dorment,
d'autres font l'amour.
Déjà les lumières
d'une aube fragile
transforment l'hiver
en matin d'avril.
Même si t'y crois plus,
si l'âme reste au port,
si la seule issue
est un autre corps.
Accroche à tes rêves
un phare, une étoile,
ne mord plus tes lèvres
et dresse une voile.
Garde au fond du coeur
tes rires d'enfant,
bientôt viendra l'heure
où tourne le vent,
qui sèche les larmes
et tourne les pages,
et pousse nos âmes...
vers d'autres rivages.
Écrit par taedium-vitae
A quoi bon prendre au sérieux une existence dont, de toute façon, nous ne sortirons pas vivants.
Catégorie : Divers
Publié le 05/09/2008
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