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J'irai enfiler des étoiles
au collier brûlant de tes rêves,
pour que poussent nos ailes
quand le jour s'achève.
Si tu m'aimes encore
quand tombe l'aurore,
sur nos draps froissés.
J'irai découper une étole
dans un drap d'aurore boréale,
cueillir des bouquets d'herbes folles
quand le vent caracole,
sur les champs de blés,
bercés par l'été.
Si tu m'aimes encore
quand tombe l'aurore
sur nos corps fatigués.
Je ne te promets pas le ciel,
juste un peu de soleil,
de poussière d'étoiles,
au fond de tes yeux pales.
Des voyages au long cours
vers des îles de brume,
que dessine le jour
quand le ciel s'enfume.
Si tu m'aimes encore
quand tombe l'aurore
sur nos draps froissés.
J'irai déchirer les filets
que la vie étend sur nos rêves,
pour que rien ne s'oppose
à ce que poussent des roses...
Sous un ciel de braise,
Où nous brûlerons
nos ailes de chiffon,
que déchire la vie
au rythme de l'ennui
Si tu m'aimes encore
quand tombe l'aurore
sur nos corps fatigués.
Écrit par taedium-vitae
A quoi bon prendre au sérieux une existence dont, de toute façon, nous ne sortirons pas vivants.
Catégorie : Amour
Publié le 28/09/2008
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Très bel écrit ! | |
Alexandre-glaucos |
Jubilatoire !!! | |
Teva |
on le lit comme une tendre chanson, très joli ! | |
°Darkdiamant° |
Heureux qu'il vous ait plu, j'en ai fait également une adaptation en chanson. Merci pour vos commentaires. |
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taedium-vitae |