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Errance
Sur les champs amers du silence,
Vois ce navire démâté,
Par mille vagues ballotté,
Achever son ultime danse.
Il compte enfin de son errance,
Voir, dans l'onde amie, disparaître l'ennui.
Hélas, folle espérance, pareil à lui,
A l'horizon mon cœur balance.
J'ai cru, oubliant la prudence,
Remplir un jour nos cales d'or,
De ce pays où tu t'endors,
Mais l'onde muette est sans clémence.
Demain je reprendrai la route,
Avec l'espoir, encore une fois,
De mon voilier gonfler les soutes,
Du peu qu'il me reste de toi.
Écrit par taedium-vitae
A quoi bon prendre au sérieux une existence dont, de toute façon, nous ne sortirons pas vivants.
Catégorie : Amour
Publié le 18/08/2008
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Commentaires
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Posté le 18/08/2008 à 22:38:08
Bel écrit ! | |
Alexandre-glaucos |
Posté le 18/08/2008 à 22:47:44
je vois que je ne suis pas le seul à comparer amour à aquatisme :) direction les favoris | |
Scalpel |
Posté le 18/08/2008 à 22:48:08
j'adore ta poésie, je m'y retrouve à des moments. Merci |
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Renaud56 |
Posté le 19/08/2008 à 10:19:39
Belle métaphore , superbe. | |
eric |
Posté le 20/08/2008 à 14:36:07
Une "vague" ressemblance avec "le bateau ivre" de Rimbaud. Bonne continuation |
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jacques roeuve |