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A mes amis
Au cœur d'Artémisie murmure une rivière,
Au bord de laquelle ils désirent flâner.
Agitant sans répit les herses éburnées,
Je les vois qui labourent les plaines altières.
Ils espèrent goutte à goutte, la voir s'épancher
Et venir sans remords s'y baigner à loisir;
Allant jusqu'à laisser, en de traîtres soupirs,
Doucement s'écouler, quelques larmes ébréchées.
Croyez moi, O mes amis ! De ces eaux si sombres
Je ne dois vous montrer, surnageant la pénombre,
Que pâle écume brodée de lettres noires.
La lumière a jailli, dit-on, du noir absolu.
Je veux nier le miracle de ces temps révolus,
Mais en garder l'image, pitié dérisoire.
Écrit par taedium-vitae
A quoi bon prendre au sérieux une existence dont, de toute façon, nous ne sortirons pas vivants.
Catégorie : Amitié
Publié le 15/09/2008
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Commentaires
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Posté le 16/09/2008 à 14:30:14
Posté le 17/09/2008 à 22:41:00
Je rejoins Marieange en tout point sur son commentaire ,bien que j'ai très envie de rejoindre aussi l'onde de cette sombre rivière...favoris . | |
Alexandre-glaucos |
Posté le 17/09/2008 à 23:11:44
Vos commentaires éclairés sont toujours un réel plaisir, merci à tous les deux, amis poètes. | |
taedium-vitae |