Sur le bord du chemin traîne une marionnette,
pauvre petit tas de chiffons abandonné,
négligemment posé dans une touffe de violettes.
Le marionnettiste, sans un regard, s'en est allé.
Happé par le tourbillon d'une poupée sophistiquée;
Enivré par ses parfums d'ailleurs et d'éternité.
C'est vrai que tes couleurs se sont ternies,
Que tes vêtements sont maintenant démodés,
Que le temps et ses assauts craquelle ton vernis.
Toutes ces promesses dans la pierre gravées;
pierres de papier jetées aux vents mauvais
sans l'ombre d'un remord ou d'un regret.
Rêves et promesses n'ont plus rien de sacré,
le temps, habile artisan, les a paré d'oubli.
Pauvre marionnette à l'inconstance humaine livré,
dans ses violettes à la tombée de la nuit.
Stef31 le 25/02/2012
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Commentaires
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Posté le 21/11/2012 à 23:14:36
J'admire toujours ce qui sort de ta plume, mais ce poème est particulièrement émouvant. | |
flipote |