Irénée
Dans l'air brulant d'un matin citadin,
Les odeurs saturées d'électricité statique
Vibrent et crissent sur les vêtement de satin
Laissant dans la bouche un goût atypique.
Les ondes hystériques d'un hurlement d'effroi
Remplissent les rues anormalement bruyantes.
L'horreur sous-jacente hérissent comme un souffle froid,
Mais ne laisse qu'une respiration haletante.
L'ombre et le désespoir pour seuls témoins impassible,
L'enfant serre fort contre son cœur la petite Irénée.
Pauvre boule de poils à la fin terrible,
Victime innocente de la colère avinée
De ce pantin gesticulant à l'allure chancelante
Passager volontaire du bateau dignité en perdition.
Le regard bleu, voilé de larmes scintillantes
Suit l'assassin et dans un murmure résonne compassion.
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Commentaires
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Posté le 29/11/2010 à 15:33:49
Très beau poème... | |
pichounne |
Posté le 29/11/2010 à 16:35:51
oui beau vers pourun malheur ,,, malheur pour l'animal et pour l'enfant,,,, tristesse,,,, | |
flipote |
Posté le 29/11/2010 à 18:30:47
Tristement beau, grande émotion en imaginant cet enfant devant son animal ! D'autant, que souvent, ils prennent conscience de la mort la première fois, quand ils perdent un animal ! gros bisous Louann |
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louann |