L'enfance assassinée
Quand ma plume glisse sur le papier,
Laissant mon imagination vagabonder
Au gré des courants de ma pensée,
La réalité s'estompe devant les rêves étoilés.
Parcourant les vastes contrées inexplorées
Des odeurs et des sensations éthérées;
Le cœur, par de douces émotions, bercé
Je reste, là, rêveur à l'abri de la réalité ...
Puis brutalement réveillé, au bruit du pas cadencé
Sous le hurlement des "Stuqua" à la croix gammée
Bringuebalé dans les carrioles de l'exode forcé
Déraciné, loin de chez lui, à l'enfance arraché.
Cet enfant rêveur et joueur, à peine poussé
Par la guerre et la résistance façonné
Dans la baignoire plongé, à demi noyé
Et un beau matin de juillet par le peloton fusillé.
Ô mon jeune ami, j'aurais tant aimé
Que ce poème, tu puisses terminer.
Et parcourir avec toi les vastes contrées
De cet univers que tu avais à peine ébauché.
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À TREMBLER DE DOULEUR , CHER STEFF MÈME SI NOUS SOMMES HEUREUX DE TE REVOIR | |
flipote |
Très triste mais néanmoins un bien beau poème et si les temps ont changés les mêmes bourreaux existent toujours, ils ont simplement changés de nom . | |
TANGO |