Quand ferment les bars
Dans un rayon de lune l'espoir efface le doute d'un battement
En rendant la paix à l'âme des croyants
L'horizon rougeoyant sonne le glas des amours noctambules
Les âmes esseulées dans le noir déambulent
Et le désespoir chemine le long des trottoirs
Où les poivrots cuvent leurs bières bues ce soir !
Les reflets du formica irisent les bars de lumières irréelles
Elle danse comme la chandelle d'une bougie virtuelle
Les serveurs las essuient les verres et rangent la terrasse
En regardant le garçon effacé qui s'efface
L'ombre mouvante de ses hanches sur les tables
L'attachait aussi sûrement que des câbles
Ensorcelant son âme dans ce prisme chancelant
Le garçon la suivit sans volonté bras ballants !!
***
Texte écrit en vers réponse sur la tribune par Silenys et Stef31
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une romance sans objet/un espoir avec objet mais ... qui sait ce qui se passe la nuit quand ferment les bars ... |
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Silenys |
très bel exercice et réussit les garçons, bravo ! amicalement |
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Ael-mat |
un magnifique duo,félicitations à vous 2 | |
nicky |
Si les poivrots pouvaient cuver en silence et dans le respect des gens qui dorment et se lèvent tôt le lendemain pour aller bosser, ce serait super, hihi Qu'est ce que vous entendez par horizon rougeoyant car la plupart des bars ferment vers deux heures du matin à moins que le soleil lui aussi ait décidé de rester pour faire la fête. Un peu de cynisme bien amené et mention pour ce passage : "Elle danse comme la chandelle d'une bougie virtuelle Les serveurs las essuient les verres et rangent la terrasse En regardant le garçon effacé qui s'efface " |
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Très beau ...vous avez su retranscrire la Vie après la vie ...vie de noctambule, ivre de vivre, portant dans ces yeux fatigués.. embués...! l'ESPOIR . Je vais le faire lire à un bon ami barmaid . Bravo encore les gars et bises à vous deux . | |
Syl |