L'aube doucement illumine le ciel de teintes roses,
dessinant sur les nuages des clair-obscurs pailletés.
Grives et fauvettes chassent les restes de sommeil qui les ankylosent
aidées par les dernières trilles du rossignol qui va se coucher.
Dans le fond du vallon le ruisseau clapote calmement
et la brume légère adoucit les contours des rochers.
Un cerf à large ramure fend le brouillard majestueusement,
son large poitrail comme la proue d'un navire semble flotter.
Les gouttes de rosée, sur les feuilles, dispersent la lumière
des premiers rayons en dizaines de tâches colorées.
La terre fume doucement sous la chaleur printanière
naissante; l'hiver s'estompe peu à peu comme à regret.
La forêt s'ébroue, s'apprêtant à renaître, lentement
bercée par le chant des oiseaux et la douceur du printemps.
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Superbe, je me suis crue dans la forêt de Brocéliande au petit matin, entre mystère et naissance de la vie, quand cette brume telle un voile s'envole pour laisser place à la beauté des lieux... gros bisous Louann |
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louann |
bercée par la douceur des mots | |
philomène |
Superbe "les gouttes de rosée , sur les feuilles, dispèrsent la lumière", très bel écrit ! | |
angelique |