Terrasses oubliées par un vent paresseux,
Dunes dans l'ombre ourlées d'une délicate marée,
Les astres somnolent, ainsi que l'automne qui se retire
Timide comme la plus chaste des saisons.
L'hiver gronde au-delà de ses fortifications.
Le passant apaise ses démons, il veille d'un œil mouillé d'âme,
Plongeant dans les sables d'ocre des souvenirs par trop troublants.
Les côtes, les ravins de pierres aiguisent leurs attraits,
Recroquevillé sous un fin manteau, le rêveur récapitule le bon vivre,
Chaque pas coûte un peu moins, bruit adouci par la plus tendre des terres.
Alain, 1 décembre 2011
Écrit par spock27
« Ne laissez pas les mots penser à votre place. Ayez une parole habitée. »
de Jiddu Krishnamurti Catégorie : Triste
Publié le 01/12/2011
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Commentaires
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Posté le 01/12/2011 à 11:16:42
Merci, j'aime beaucoup | |
Naoned |
Posté le 01/12/2011 à 11:42:54
Quelle belle écriture ! tout est dit avec précision, recherche, délicatesse, et aussi une douce nostalgie... Bravo J'aime... Merci à vous. |
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CRIS |
Posté le 01/12/2011 à 12:35:07
merci Alain de ce beau texte plein d'images et de sentiment et parfaitement vierge de fautes d'orthographe,, à bientôt | |
flipote |
Posté le 02/12/2011 à 06:59:54
Je suis de l'avis de CRIS. J'aime ton texte pour les mêmes raisons. | |
TANGO |