A la levée du corps, qui ne se lève plus,
Une dernière fois, nous voyons le reclus,
Puis les vis entament, le bois à enterrer,
Puis cocarde rouge, scelle l'âme parée.
Dans le cimetière, ensoleillé mais froid,
Avec cercueil pesant, beaucoup plus que son poids,
Les abeilles dansent, dans un rayon glacé,
Lorsqu'il descend au fond, avec tout son passé.
Nous pleurons doucement, pour ne briser ce lien,
Qui reste malgré tout, dans ce corps qui fut sien,
Dans l'ombre de la mort, où un éclair de vie,
Appelé souvenir, nous donne son avis.
Écrit par sousmarin
Le chêne qui plie,Défiant sa nature,Montre sa force.
Catégorie : Triste
Publié le 26/04/2009
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Commentaires
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Posté le 26/04/2009 à 14:32:42
C'est un texte qu'il faudrait lire à un enterrement la poésie soulage les âmes. | |
eric |
Posté le 27/05/2009 à 03:38:33
très beau poème | |
memory |