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Là-haut sur les rochers, face au puissant Neptune
Se tenait en penseur, le jeune romantique.
Chantant le temps passé, si fidèle à la lune,
Il ne peut espérer, il n'est plus poétique.
Il pense, il songe, il rêve et en oublie le reste,
Il contemple les vagues et s'inspire de leur danse.
Il ne peut être Hector, il ne peut être Oreste,
Il ne peut être un mythe, et il en prend conscience.
Un, deux, trois, quatre amours, qui ne sont que revers,
Et encore, et toujours, il fuit les sentiments.
Il cherche l'ultime amour, mais les dieux sont pervers,
Et il attend son tour, sans espoir maintenant.
Tels Virgile ou Horace qui en des temps anciens,
Inspirés par les muses, changés en immortels,
Ont écrit Poésie et en ont fait leur bien,
Il veut leur ressembler, mais est simple mortel.
Il voit s'ouvrir le ciel, le soleil le parcourt,
Les nuages sont si libres, si libres qu'il les envie.
Il désire s'envoler, mais il est bien trop lourd,
Lesté par le réel, par le fait d'être en vie.
Mais il est romantique, et en son triste Temps,
Ça ne sert plus à rien, ça devient inutile.
Doucement, il se meurt, sa Vie part dans le vent,
Il ne sert plus à rien, il devient inutile.
Le romantique est mort, tombé dans les abysses,
Il a rejoint le Styx et les autres poètes.
Le romantisme est mort, tombé dans la malice,
Le Temps n'est plus Poésie et en perd la tête.
Écrit par solitaire95
Ce soir ce n'est pas du vin mais des lettres et des vers que nous buvons goulument en ne laissant que la coupe pleine des vices calculateurs.
Catégorie : Divers
Publié le 05/05/2009
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très bel écrit ou tu mélanges poesie, mythologie et histoire! superbe! | |
lo |