« De Bruyère »
Le panache coquelicot,
Monsieur Bruyère est coq coquet.
Coq en patte au puissant ergot,
Poule rousse veut courtiser.
Qui, disons le en aparté ;
Est poulette de basse-cour.
Caquetant à bien des poulets,
De piètres gloussements d'amour.
Mais câline gallinacée,
De manière déconcertante,
Transforme un coq en coquelet.
Simple vulgarité charmante.
Mais un amateur de poulette,
Préfère aux ailes, le croupion.
Monsieur Bruyère part en quête,
Comme renifleur de jupon.
Nul gibier n'épouse volaille.
Qui tire à la plume, le chasse.
Au bon goût, de qui fait ripaille ;
Poule au pot, coq à la vinasse.
Jean de La Fontaine, poète forestier,
Anoblit en baron, monsieur de La Bruyère.
Le coq ayant autorité sur le fermier,
Lui interdit, aussitôt, la chasse et la guerre.
« Plume de carotte » n'inspire plus l'amour,
Du coq de Bruyère, devenu chef de cour.
L'emplumé apprécie gloussements qui le flattent.
Désormais, coq de Bruyère est un coq en patte.
Écrit par singe vert
L'imaginaire rend l'ordinaire supportable.
Poète céphalopode sur huit pieds, je crache de l'encre. Catégorie : Drole
Publié le 24/07/2012
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Bonne satire. | |
eric |
Très rigolo, j'en avais besoin ce soir, c'est toujours un fameux plaisir de te lire mon singe vert, bonne nuit. | |
flipote |
Bon jour singe vert, Voilà un jeune coq hardi qui moins ne fait et bien plus dit ! Plaisir de lecture ! Amitié de ANTEROS. |
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ANTEROS |