Chronique pour vieille dame
Dame à la chevelure blanche,
Debout les deux mains sur les hanches.
Dame le dos courbé par l'âge,
Sur la place du bavardage.
Elles étalent sur un banc,
Le poids toujours plus lourd des ans.
Débat public de leurs enchères ;
A leurs douleurs à leurs misères.
Ce matin là sous le platane ;
Il n'y a plus mamie Suzanne.
La dame seule ; sur son banc,
Se confie à un chat errant.
Elle donne à manger aux pigeons,
Songeant à ses jeunes passions.
Le jeune regard de mamie,
Voudrait retenir cette vie.
Cette encyclopédie d'histoires,
Écrites à l'encre de l'espoir.
Les pigeons toujours affamés,
Picorent le pain émietté.
On évite avec des manières,
La vielle « langue de vipère ».
Celle qui bavarde en patois,
Et qui parle en français au chat.
Ce soir là le chat reste assis,
Sur le banc vide de récit.
Les pigeons se sont envolés.
L'heure a sonné au vieux clocher.
Et c'est la fin d'une chronique,
D'histoire de place publique.
Écrit par singe vert
L'imaginaire rend l'ordinaire supportable.
Poète céphalopode sur huit pieds, je crache de l'encre. Catégorie : Divers
Publié le 18/05/2009
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J'ai adoré ce poème, ça m'a rappelé ma grand-mère quand elle bavardait sur la place de son petit village ! amitiés Louann |
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louann |
On y est tout à fait ! Que l'on soit la mamie ou le passant regardant, le tableau y est, très vivant. | |
Nighty |
Beau poème mais pas seulement par les vers, j'aime lire les poèmes à voix haute pour en écouter la musique. Et le rythme est excellent ; je pense que tu dois parfois changer un mot pour améliorer le rythme ; est-ce exact ? En tout cas c'est cette poésie là que j'aime. Merci de la partager |
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manolo |
GÉNIAL MON CHER SINGE VZRT ,,, OUI NOUS Y SOMMES ET NOUS LES ANCIENNES PARTAGEONS SOUIVENT CES CHAGRINS DE ,,, CEUX QUI PARTENT ,,, ET PUIS L'IDÉE QUI S'IMPOSE À NOUS QUI S'APPRIVOISE ,,, DU VRAI "GRAND VOYAGE,,, JE T'EMBRASSE, MON AMI | |
flipote |