« Le chat et le poète »
Par le manque chronique,
De la plus simple inspiration.
Par une absence optique,
Du plus parfait des horizons.
Un indigent poète,
Ne pouvait prendre son envol.
N'ayant rien dans la tête,
Ses pensées sont clouées au sol.
Dame lune est muette.
La nuit est dépourvue de rêve.
Et le soleil en fête,
Bourgeonne pour fleurir sans trêve.
Le grand réveil des champs,
Laisse muet le vieil artiste.
Et même le printemps,
Ne peut consoler son cœur triste.
Mais entre deux poubelles,
Nourries de civilisations.
Mais entre deux poubelles,
Vestiges de consommation.
C'est un chat de gouttière,
Qui lui parle sans dire un mot ;
En mimant des manières,
De pitre félin « Aristo ».
Il rappelle au poète,
La grande comédie humaine.
Dieu lui-même regrette
Qu'il existe un si grand problème.
Mais Dieu créa le chat ;
Bien évidement, avant l'homme.
La différence est là ;
Le félin est plus sage en somme.
Le chat adopte enfin,
Ce locataire d'un deux pièces.
Ce poète orphelin ;
Qui son inspirateur, engraisse.
La disette des cœurs,
Engendre l'union des espèces.
La disette des cœurs,
Donne au chat sa nouvelle adresse.
Un chat qui possède un poète,
Comme un homme de compagnie ;
Prend de vagabond, sa retraite,
Et voyage enfin de l'esprit.
Reste coquet et sans souillure,
Son pelage reste soyeux.
Laisse enfin les boîtes d'ordures,
Pour des repas plus savoureux.
Matou devient pacha,
Et néglige son troubadour.
Il ne l'inspire pas,
Et la famine se fait jour.
La poésie s'envole,
Loin des oreilles, loin des cœurs.
L'esprit devient frivole,
D'une société sans valeur.
Le poète mendie,
Pour nourrir son ami félin.
Il conte ses récits,
Aux piétons passants et urbains.
Tout poète en disgrâce,
Devient un homme de gouttière.
La gloire est une farce,
Dont la lueur reste éphémère.
Écrit par singe vert
L'imaginaire rend l'ordinaire supportable.
Poète céphalopode sur huit pieds, je crache de l'encre. Catégorie : Amitié
Publié le 22/05/2009
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amitié à découvrir... | Poèmes de singe vert au hasard |
Annonces Google |
plaisante parabole mon cher singe vert, et qui donne du baume au cœur. la gloire, à la suivre on devient courtisan et on y perd son âme. à en avoir connu l'ivresse, grande force d'âme il faut pour s'en passer. finalement, le chat est gagnant dans l'affaire ! |
|
Silenys |
Bonsoir. Tu viens d'exprimer une grande vérité en versifiant ceci: "Mais Dieu créa le chat, Bien évidemment, avant l'homme. La différence est là; Le félin est plus sage en somme." Le sais-tu réellement ou as-tu juste pensé dans le cours de ton inspiration? Amitiés. Daniel. |
|
daniel |
Cher, cher Singe vert. Je suis heureuse à chaque fois que je lis un de tes textes mais celui ci est mon préféré. Il faut dire que tous les chats sont mes copains. j'ai écris trois textes sur deux de mes chattes, "musette", "la rebelle" et "Thais, la siamoise". ca serait gentils d'aller voir et de me dire ce que tu en penses. Ah ! Il y a aussi "sous la couette". |
|
flipote |