Je pense à toi, souvent, à ces questions
Passées sous silence, tes regards fuyants.
Deux ans passés déjà et encore rien ne va...
Mais bien moins que si tu étais encore là....
Et pourtant, Je ne pleure même plus sur ta tombe...
Si mes pensées de femme me tourmentaient,
Je t'en parlais, tu souriais, car tu savais peut-être...
J'aimais ces instants où tu me mentais pour du vrai,
Ces instants où tu étais mère, semblant de paraître...
Et pourtant, je ne pleure même plus sur ta tombe...
Après trente ans d'absence, tu es revenue,
Marcher sur mon sol et mourir dans ta nuit,
Tu me fais rage, tu me fais mal. Mon coeur à nu
Bat plus fort quand tu reviens dans mon ennui!
Et pourtant, Je ne pleure même plus sur ta tombe...
Je suis seule et triste et cet avenir qui me suit
Me rappelle encore à quel point le fil de la vie
Et fragile. Alors je marche, je cours et je fuis
Je cherche dans ces ans vieux, de quoi j'ai envie...
A ces instants, je voudrais être sur ta tombe...
Nul fleur, nul parole, nul cri, nul rancoeur,
Juste un peu de toi, pour errer dans ce monde,
Que je pleure parfois de connaître par coeur...
Juste un peu de toi, quand le soleil gronde...
Vois-tu?! Je cherche, le chemin de ta tombe...
Écrit par silencieuses59
Jour après jour je persiste à créer du rien... (Debussy)
Catégorie : Triste
Publié le 10/07/2015
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Tristes souvenirs, pointe de regret? On sens votre douleur, que vous exprimer si bien dans cet excellent poème . | |
Musouka |
Un poème qui est vraiment poignant, c'est bien vrai que quand tant de larmes ont coulé les pleurs s'assèchent pour laisser la place aux regrets, au pardon et aussi aux confidences, non pas celles que l'on confie à voix haute mais celles que la pensée envoie comme télépathie à l'être cher qui n'est plus. Merci à toi Silencieuse pour cet écrit bouleversant mais humain, avec mes amitiés. |
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mercury |