Entre ces lignes qui bougent
Voyez-vous le théâtre de la vie
Battre les rivières rouges
Sous nos regards ébahis
Messieurs dames réveillez-vous
La vie était là bien avant nous
Quand le cœur est à l'envers
Nos talents, s'étalent en vers
Au présent être sûr du futur
Mais le futur participe au passé
Quand bien le passé fût dur
Aucun temps n'est assez
On écrit pour l'amour tant d'adage
On dit même que l'amour n'a pas d'âge
Le seul au'rvoir qui mérite son adieu 
Et celui qu'emportent nos aïeux
Le chagrin est un escroc de lame
Et à vif, laisse crocs dans l'âme
Mais qu'importe, si de tout on guérit
Puis... un être averti, est un être aguerri
Au galop sur la course de nos envies
Tout comme l'eau est source de la vie
Besoin d'avoir les jours à nos pieds
Tout en rampant vient la nuit
S'encharmer sur des bouts de papier
Comme pour feindre nos ennuis
Messieurs dames approchez vous
Et faisons nous rire à plein nez
Donnons donc rendez-vous
À ceux qui ne sont pas déjà nés
Puis allons célébrer des messes
Surtout à n'importe quelle heure
Et du vin jusqu'à l'ivresse
Comme tous ces chers pasteurs
Moi je s'rai bien bonne du curé
Même quitte à finir en clou
Ou bien fille de clodo raté
Même si ça ramène pas un sou
Là, j'suis une femme c'est tout
Et qu'une enfant de vauriens
J'voudrais être celle qui sait tout
Mais dans le fond ça ne vaut rien
On tourne la plume dans sa tête
Pour mieux écrire nos textes
On va se rapprocher de la poule
Et pondre des jeux d'mots d'or
Et remettre sa cagoule
Au stylo qui s'endort