Putain de vie dans un train d'enfer
Où l'on chiale, où l'on crie
À n'en plus savoir quoi faire
Seul au monde ou dans son lit
Qu'importe ! Dans cette orgie de solitude
On parade entre vice et incertitude
Tout s'enfuit et tout s'envole
Tout va si vite, la vie est folle
Dans cette cadence infernale
On devient un animal
On sait déjà ce qui se trame
Caché là au fond d'la rame
Dans c'train qui file 300 à l'heure
Pas le temps de contrer l'heure
Besoin de crier, besoin qu'ça rime
Le silence serait un crime
Vas-y accroche toi à ma taille
Et puis tant pis si ça déraille
J'veux d'voir danser dans mon wagon
Te faire entendre mon aragon
Un train de vie, un train de route
Dans ce train-train se sèment des doutes
On voudrait éclairer le sombre
Pour en faire une lumière
Mais c'est souvent dans l'ombre
Que l'on y voit plus clair
Voir comme tout s'bouscule
Et dans cette foule ridicule
Ça s'casse la gueule, ça se piétine
Les corps se traînent et s'egratignent
On finit par se relever
Force aux bras ou force aux pieds
Force de blessure ou force naît
On est tous un peu forcené
Des rêves pleins les yeux
Filent à grande vitesse
Ralentir pour voir mieux
Nulle sensation dans la paresse
On agrippe le temps à deux mains
Pour mieux retenir demain
Mais il est tellement pressé
Le futur est un "si" passé...
Écrit par silencieuses59
Jour après jour je persiste à créer du rien... (Debussy)
Catégorie : Divers
Publié le 30/01/2017
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Un poème qui a un rythme d'enfer. | |
jacou |
génial ... tu as toujours cette façon de dire qui me ravi poétesse silencieuse bisou :) |
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MARIE L. |