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Dis donc petit bonhomme.
Dis donc petite bonne femme.
Tu passes tu passes, et tu ne t'arrêtes pas.....
Je t'ai vu tout à l'heure, tu dévalais la pente.
Tu courais, haletant, profitant du beau temps.
Tu ne portes qu'un tee shirt, un bermuda, pas de gants.
Tes cheveux sont défaits, tes baskets, tout fout l'camp.
Et puis tu as aperçu du coin de la haie, un morceau du jardin.
Alors, t'as ralenti, tu t'es mis à marcher.
Puis t'as marché lentement, puis tu t'es arrêté.
Tu as épié à travers la haie, pour voir un peu mieux.
Ne nie pas ! je t'ai vu.....
Je voyais à travers le feuillages, un morceau de tes habits.
Et quand tu as dévalé moi, je t'ai écouté.
Alors, je restais là, toujours pliée en deux.
On était tous les deux, un peu comme chat et souris.
Mon chat les épie bien plus souvent qu'il ne les attrape.
Je fais comme la souris, je fais celle qui ne sait pas.
Je continue à biner, à sarcler ou tuteurer.
J'attends que tu te manifestes, et que tu la ramènes.
Toi, tout près de moi, tu dois sûrement, ne plus respirer.
Ou si peu......
Car dévalant la côte, tu dois être ésouflé.
Alors, plus que jamais, je fais silence.
Juste le bruit de la houe qui rencontre quelques graviers.
J'éponge mon front qui ne fait que couler.
Et toi, tu restes là, à tout regarder.
Et comment tu le trouves, le jardin...?
Est ce qu'il est à ton goût ?
Trouves tu que j'y bosse assez ?
N'y a t il pas trop de verdure, et pas assez de fleurs ?
Est ce qu'avoir autant d'ombre, à toi, ça t'en fait un peu ?
Un peu de quoi.... Un peu d'ombre ! Pardis. faut suivre un peu ! hein...
Mais la haie est toujours bien tondue.
C'est fait exprès c'est pour que tu voies.
Si je la laissais pousser, ça ne marcherait pas.
Alors, vas tu me dire......
Oui ou non, ça manque de fleurs ?
Mais vraiment, non, tu es trop borné.
Tu regardes tu regardes, mais jamais tu ne parles.
Certains lisent, et ne disent rien.
Toi tu mâtes, et n'en dis pas plus.
Mais jamais tu t'es dis "tiens après tout, discuter, ça pourrait être sympa".....
Jamais tu t'es dit "si elle parle, c'est peut être pour qu'on lui réponde".
Non ?....... Jamais ?
Mais en tout cas sache une chose.
Que tu ailles que tu viennes.
Courant, marchant, trottinant quelquefois.
Qu'il pleuve qu'il vente.
Qu'il neige ou tourmente.
Que les Dieux des jardins me soufflent si je mens.
Moi, drapée dans la verdure du jardin,
Je suis peut être en dedans, mais je serai toujours là.
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Écrit par salpiglossis
Je suis la voisine des oiseaux.
Catégorie : Amitié
Publié le 13/09/2008
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Ils sont très amusants tes poèmes. En te lisant je pense à moi. Je fais exactement la même chose , mais je ne saurai le dire comme tu l'as fait. Tu as, j'en ai l'impression un grand amour du jardin. Si je savais le dire J'en ai autant à dire si ce n'est plus, c'est bien tu l'as fait pour moi. AMITIES A BIENTÔT |
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marsouine |
je le trouves très marrant aussi, j'ignorais qu'on pouvait aimer autant un jardin, non je rigole, on peut trouver du plaisir dans tellement de choses ;) | |
nicky |
très sympathique! | |
kitkat |
je vous suggère de venir lire sur mon blog !... il est à mon image. | |
salpiglossis |