Dans cette pièce sombre au papier fané
Assis sur une chaise
L'enfant attendait sa mère
Il ne voulait pas pleurer
Mais son cœur trop gros débordait de larmes
Il serrait dans ses mains un vieux chiffon usé
Il voulait le jeter mais ne put s'y résoudre
Son ami son compagnon de misère
Il fallait le garder
Lorsqu'il n'avait plus de larme
Il se murait dans ce qu'il appelait ses silences
Ils le rassuraient et le terrorisaient à la fois
Alors il se balançait d'avant en arrière en répétant
Maman je t'aime
Quand l'attente se prolongeait
La peur et la souffrance le submergeaient
La douleur était si cuisante que les mots jaillissaient de sa bouche comme des fontaines de lave
Lorsque la clenche de la porte grinçait
La pièce lugubre se colorait de bleu
Envahi d'un doux et indicible bonheur l'enfant sautait dans les bras de sa mère
L'a couvrait de baisers et son petit minois s'illuminait de plaisir
Trop fatiguée pour parler la mère se couchait l'enfant la suivait
Il n'aimait pas dormir il voulait profiter de sa présence
Bien souvent elle pleurait et balbutiait des phrases qu'il ne comprenait pas
Il passait alors ses bras autour de son cou lui murmurait des mots doux l'embrassait tendrement et s'endormait blotti contre son cœur
Le lendemain il ne parlait pas de cette nuit là
Le chagrin de sa mère était trop présent à son esprit
Sa peine à lui c'était son jardin secret
L'oubliera-t-il un jour ? ??????
Écrit par roserose
La vie est faite de petits bonheurs qu'il faut savoir intercepter.
Catégorie : Triste
Publié le 19/01/2016
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tout est dit et rien n'est dit , j'ai beaucoup aimé | |
Errant |
Merci quelle perspicacité. Le titre aurait pu être l'enfant triste | |
roserose |