La mer cette indocile
Quand la tempête naît en vagues tumultueuses
Et poursuit en grondant le marin imprudent,
La mer cette indocile avale l'impudent
Qui ose la braver aux heures ténébreuses.
Elle tonne, rugit, se cabre, se démonte
Pour presser les bateaux, tout droit vers les récifs,
Embrasse, inassouvie, les rochers de la honte,
Tout en y empalant les trop frêles esquifs.
Son méfait accompli, en guise de remords,
Elle nous rend les corps, sur la grève défaite,
Des hommes qu'elle a pris tout en faisant la fête.
De blancs fils de linceul les recouvrent alors.
Elle a marqué les morts de sa maudite plume,
Signant là son forfait d'un napperon d'écume.
Écrit par romuslus
Le Tao qu'on tente de saisir n'est pas le Tao lui-même.
Catégorie : Triste
Publié le 21/05/2012
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Commentaires
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Posté le 21/05/2012 à 10:41:05
Magnifique sonnet je suis né au bord de mer, j'y vis, je ne puis qu'aimer la grande bleue et adorer ton poème, bonjour ! | |
platon |
Posté le 21/05/2012 à 14:47:30
Excellent j'ai vraiment beaucoup aimé. | |
PATGUI |
Posté le 21/05/2012 à 22:31:45
J'adore ! | |
Mistake |
Posté le 22/05/2012 à 06:01:40
Une belle traduction en vers des méfaits de la mer envers les hommes. | |
TANGO |