C'est un jeune homme séduisant
Qui sur la photo de l'armée
Pose en noir et blanc,
En souriant , le dos cambré.
Je connais ce visage rond,
Que les rides n'ont pas su enlaidir,
Dont le visage familier,
Me revient avec un sourire.
Comment oublier Papy Robert ,
Qui le matin
A la table rangée,
Beurrait nos tartines
De beurre doré,
En nous taquinant,
Moi et mon frère ,
Sur le sort des malheureux lapins,
Qui feraient sous peu notre dîner,
Disait-il souvent, l'oeil taquin.
Je me souviens encore ,
De ses saluts dans la rue
Qui résonnaient si fort
Pour les gens qu'il avait connu.
Je me souviens de ces marches
Sur les bords à Ethel ,
Où il marchait en patriarche,
Le rire au bord des lèvres,
Je me souviens
De sa passion pour la pétanque,
De ses sourires
Aux enfants qui l'adoraient,
Du tour de France qu'il refusait de rater,
De son jardin
Aux couleurs chantantes,
Où il aimait nous amener ;
De toutes ces choses
Qui aujourd'hui me manque,
Sans pouvoir pour autant
Cesser d'y songer.
Je me souviens de l'ange blanc
Qui sourit de nous voir,
Dans cette chambre étroite
au grand lit,
Au seuil de laquelle
pour la dernière fois
Je murmure mon au revoir : Je t'aime papy…
hommage très personnel à mon grand père décédé il y a déjà quelques années...je t'aime.
Écrit par robkova
Deux choses sont infinies : l'univers et la bêtise humaine ...mais pour l'univers rien n'est encore sûr.
Catégorie : Amour
Publié le 04/05/2008
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de robkova au hasard |
Annonces Google |
Trés bel hommage à ton grand-père, j'ai eu beaucoup de plaisir à le lire, on y ressent l'atmosphère de toute une époque. | |
calsior |