Sous les rayons meurtriers du soleil africain,
Des enfants, des femmes, des hommes cherchent dans le sable une miette de pain.
Dans leurs yeux se lit toute la faim du monde,
Pourtant, courageux, ils attendent encore que la pluie abonde.
Eux seuls savent ce que veut dire mourir pour avoir eu trop faim
Et dans leurs corps squelettiques, seul leur coeur fatigué essaie de battre encore.
Ils ne savent pas ce qu'est esquisser un sourire
Leurs lèvres trop pâles se sont figées devant cette douleur qui fait tant souffrir.
L'ironie du sort est descendue sur eux, implacable
Mais ils n'ont pu l'en empêcher, pauvres innocents incapables !
Désormais, ils n'ont plus rien à faire que regarder le disque rouge du soleil brûler le sol asséché
Et enterrer leurs espérances dans le précipice de la dure réalité.
Ce ne sont plus des être humains que nous voyons,
Mais des spectres qui espèrent.
Chez nous c'est Noël, c'est le bonheur qui prospère.
Chez eux, c'est la pitié, la mort qu'on ne peut écarter.
Qu'ont ils donc fait pour que le destin veuille à tout prix se venger ?
Jour après jour, les dernières lueurs de survie deviennent ternes,
Le voile de la nuit s'abaisse, encore obscurci.
A l'autre bout du monde, les cloches des cathédrales résonnent.
Et là, dans ce désert de feu affamé, assoiffé, sonne le glas
Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est, la Vie.
Écrit par reverie
"si ce que tu as à dire est moins beau que le silence alors tais toi."
Catégorie : Triste
Publié le 06/12/2010
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Tristement bien écrit ! Une lecture dont on ne sort pas indemne. amicalement Louann |
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louann |
Effectivement, une lecture qui laisse à refléchir en ces moments de fêtes et de gaspillage. Serions-nous prêts à suivre nos frères dans cette galère ? combien de pauvres pour un riche ? |
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Lafillereve |