J'ai grandi, c'est ainsi, dans une cité guerrière
Et ne rêvait toujours que d'un nouveau départ
J'ai vu tant de folie, et bien trop de misère
Que j'en ai pris mon tour et largué les amarres.
J'ai vu tant de bijoux orner tant de princesses
Et tous ces m'as-tu-vu se fondre dans la masse
Pétri de l'amour fou de l'arme enchanteresse
Je perdis ma vertu comme un verre se casse.
Je vécus dès alors le cœur à l'autre dame
La conscience dans l'oubli des arrogants arômes
Et j'osais croire encore à la grandeur de l'âme
En jurant qu'elle aussi était grandeur de l'homme.
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Commentaires
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Posté le 01/12/2008 à 20:52:09
Bonjour, une très belle aisance à la lecture, un seul endroit est obscur à ma compréhension: "Je vécus dès alors le coeur à l'autre dame", vivre le coeur à quelqu'un, est-ce ne pas s'appartenir ou vivre à la place de l'autre? Autrement j'aime le parallèle entre "grandeur de l'âme" et "grandeur de l'homme". Merci pour ce partage. Amitié. | |
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