Où sont les êtres à l'âme pure
Qui peut me dire s'il en existe
D'une figurine au sourire ingénu
Du bébé endormi sur son ile

Où sont les anges sans mensonge
Sans l'engrenage d'une vie cupide
D'une sirène dans une robe en haillon
Du vieillard au talent de Shakespeare

Où sont les lutins bienvaillants
Sans intérêt de voir autrui à terre
D'une girafle que rien ne dérange
D'un dauphin du fond de sa sagesse

Où sont les korrigans sans trahison
Sans essayer de reprendre d'une main
D'une musique sous un soleil à l'unisson
D'un vieux cépage lent, digne de bon vin

Où sont les coeurs pareils à l'ouragan
Sans but de vouloir tout engloutir
D'une moisson avec l'entraide d'avant
De l'enfant au ballon aux éclats de rire