Les jours passent et je plonge un peu plus tous les jours, je m'enfonce. Ou alors, c'est ce malaise qui s'enfonce en moi. Comme une petite bête noire qui me ronge de l'intérieur et que je n'ai plus la force de combattre. Cette petite bête noire qui s'introduit en moi, qui me rend si faible et si vulnérable. Elle m'enlace, elle m'enlise. Cette impression de faiblesse, cette sensation de vide, ce sentiment de culpabilité et de vulnérabilité. Je me sens faible, je suis faible. Incapable de lui résister; incapable de la combattre et de la faire disparaître.
Les jours passent et pour moi le temps s'est arrêté. Je n'avance plus, je cours dans le vide. Je cours en reculant, les yeux rivés vers le passé. Un manque, un vide. De l'eau coule de mes yeux, il semblerait que ce soit des larmes. Les larmes, c'est quand on pleure et on pleure quant on est triste. Seulement, je ne suis pas triste, je suis vide. Je suis vide, rincée, lessivée, épuisée. Je ne ressens plus rien, seulement peut-être un besoin que je ne saurai expliquer. Je voudrais fermer les yeux et me réveiller avec dix ans de moins et pourtant, j'arrive au monde comme disait Papi.
Écrit par ptite miss
Ecrire, c'est hurler en silence...
http://Preciosa-x3.skyrock.com Catégorie : Triste
Publié le 21/11/2011
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..alors comme dit ton pappy, regarde le monde, il y a toujours un rayon de soleil qui brille quelque part, la vie ne peut t'aimer que si tu l'aimes amicalement |
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Errant |
bonjour ptite miss, dans la vie nous avons parfois ce que j'appelle cette "traversée du désert", notre horizon semble obstrué, mais ce n'est qu'une impression, il faut doucement te sortir de ce "brouillard" intérieur en allant à l'extérieur, il y a sûrement des mains amies qui pourraient t'aider à clarifier ce mal être. à très bientôt |
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