Quand tu souris à la vie les cheveux dans le vent,
Quand tu me regardes gourmande le désir langoureux,
Quand tu fais naître en moi le feu le plus ardent,
Je t'aime, tu es mon bien le plus précieux.

Quand tu prends ta plume pour y écrire des strophes,
Quand tu refais le monde tel le ferait le philosophe,
Quand tu te prends pour rien, quand tu te prends pour Dieu,
Je t'aime, ensemble nous traverserons les cieux.

Quand tu dors le soir et que je te regarde,
Lorsque j'envie Morphée l'entité qui te garde,
Lorsque tu te blottis et ferme tes petits yeux,
Je t'aime, à jamais nous serons deux.

Lorsque je me reveille que le rêve s'estompe,
Que le bonheur cesse et l'illusion se rompe,
Que je suis seul dans ce monde silencieux,
Je me demande pourquoi suis-je à ce point hideux.