poètes de l'illusion
vos mots ne leurrent personne
spleen amer inspirateur
amours éphémères au goût d'éternité
vers quel envolée iront nous encore puiser
le chagrin des départs, des mots abusés
restent nos plumes à jamais faucillisées
de nos moi profonds encerclés de beauté
mains offertes à une plume qui divague
fuite d'une réalité dépravante
voilà ce que nous sommes
des intemporels comme tous ces hommes
qui tant de fois ont prisés l'écriture
pour exorciser toutes ces blessures
puis qui restent mutins vers des vers incertains
rimes fuite de réels motions douloureuses
nous seront à jamais des petits vieux amoureux de la rose
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