Tous embarqués dans un bateau qui tangue de milles vallées

Pourtant le spectre de la mort n'effraie pas le monde du pouvoir et de l'appât du gain

Tous affairés dans leur misérable activités munis de mille projets destructeurs

Pendant que le monde s'agglutine autour d'un souffle de vie

Et ils oublient

Que les jours changent chaque matin qui renaît après chaque sombre nuit

Que la roue tourne sans cesse et que pour chaque goutte de sang

Versée dans l'opportunisme qui les rend fous et bien plus pauvres qu'ils ne le pensent

Rejoint la marée du flots des âmes maudites de la terre

Et que la misère de leur consciences absentes comme le fantôme du vide

Les mènera au même sort que celui de l'ensemble de l'humanité

Obsolescence et dissolution évaporée dans le vent de l'infini

Alors que dans le cœur de l'espoir envenimé par leurs noirceur

Subsiste toujours une flamme qui crie du fond de tous les matins

Et que nul abjection ne vient entacher même au creux de l'obscurité

Elle brillera sans fléchir même si elle semble vaciller

Et que de cette flamme peut surgir une flambée aussi belle qu'un jour de printemps

Alors que l'hiver continuera à gronder dans leurs veines alourdies de venin

Qui finira par les empoisonner jusqu'à la moelle de leurs échines

Qui se courbera un jour oû la chance aura passé son chemin sans les voir

Et que tout ce qui leur paraissait dérisoire
Leur montrera le large sourire de celui qu'on croyait comdamné

Un peuple encore debout et vivace comme un guerrier portant une croix et un flambeau