Amour où es tu
Oú t'on t il encore enfermé
Dans ce monde oú tu es révolu
Tout semble fané
Des relations humaines
Ne persiste que le factice
Et de l'amour que l'on sème
Il n'en restent que les auspices
Amants qui vous déshabillez
Avez vous conscience
Que vous vous consommez
Sans gene et à outrance
Juste pour assouvir
Un besoin naturel
Et vous asservir
A vos hormones mutuelles
Si l'homme devient bestial
Il ne mérite plus son nom
Il devient épouvantail
Dénué d'émotions
Je me perd dans cette approche
Qui veux que l'on soit aservi
A des besoin et qu'on empoche
Une satisfaction avilie
Qu'il est triste de constater
Que pour ne pas être démodé
On doit réduire l'amour
A la consommation d'un jour
Je resterais rebelle
A cette fausse vérité
Que quitte à être cruel
Il faut servir son avidité
Il ne s'agit pas de rêver
D'un amour eternel
Où les sentiments
Sont inconditionnels
Mais simplement sentir
Que l'autre nous désire
Pour autre chose qu'un corps
Sans regrets ni remords
Amour oú es tu donc
Et qu'on t ils fait de toi
Perdus dans leurs démons
Prédateurs sans foi ni loi
Je continuerais à te chanter
Sans doute par naïveté
Et préfère vivre sans toi
Plutôt que de te voir crucifié
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Je pense exactement ce poème Philomène. Cet hommage à l'amour pur, et vrai, est juste sensiblement délicat, et oui l'amour se perd j'ai cette impression tous les jours aussi. Ça me rend parfois terriblement triste. D'autres fois j'essaie de quitter ce bel amour imaginé, mais je suis convaincue, comme ce poème le dit, qu'il n'y a que ça de vrai, et qui vaut d'être vécu. Merci du fond du coeur Philomène d'avoir trouvé les mots sur ce sentiment de manque, et de gâchis immense |
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creature |
sublime sensuel tendre et secret!bon courage!amitiés:) | |
romantique |
Pas d'amour sans naïveté, dans un monde où l'érotisme est gâché par la pornographie des sentiments exposés comme faux principes servant à tromper le partenaire, puis exploiter cette force insigne constituée par le corps de l'autre qui nous rend la vie comme au premier jour, à chaque fois que le vrai amour s'exprime et nous fournit joie et bonheur et inaliénable attachement. Reste naïve, Philoméne, je t'en conjure ! Bel écrit sur l'amour tout le temps sali, tout le temps à réinventer. Je suis fleur bleue, au sens que Novalis donnait le premier à cette expression, dont par la suite l'on se moqua. | |
jacou |
Je ne réponds pas non plus à cette catégorie postulant pour de l'amour jetable... Je ne le pense pas que cet amour véritable est en voie de disparition ...au moins chez les poètes ! Ils ont besoin avec les poétesses d'en ressourcer les âmes afin de produire des écrits à la belle émotion ... Bravo Philomène ! |
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Yuba |
Un constat pertinent de la façon actuelle de vivre l'amour, de l'utiliser, de le consommer pour être plus exacte, comme un masque ou un mouchoir jetable... Ce poème met des mots percutants sur ce mal qui se répand en notre monde. Je pense qu'il faut faire la différence entre amour véritable qui implique l'engagement, l'acceptation de vivre ensemble au long cours, même des moments difficiles, des épreuves, et l'attirance charnelle qui se résume à une passade, l'assouvissement de pulsions. Alors, au risque de paraître rebelle moi aussi, et même vieux-jeu (tant pis, j'assume), l'amour durable, j'y crois encore, de même que l'engagement "pour le meilleur et pour le pire" (même sans passer officiellement par le mariage). Merci pour cette réflexion si bien poétisée. Amicalement |
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Matriochka |
Merci à vous tous. Je suis bien heureuse de constater que je ne suis pas la seule à penser de la sorte. Non Jacou je ne compte pas abandonner ma naîveté. On n'est bien que lorsqu'on reste en accord avec soi même. Amitiés | |
philomène |
Oui, vous avez raison, l'amour est plus que le charnel d'un soir, pourtant... il me semble que l'amour est la conjonction de deux consciences qui plongent ensemble (ou s'élèvent si vous préférez) vers ce qui fait de nous des êtres vivants au milieu du vivant. C'est cette conjonction du spirituel et du vivant qui donne à l'amour ce côté qui, appartenant à ces deux mondes, fait qu'il n'appartient à aucune chose connue. | |
eliosir |
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