Dans leur robe pourpre écarlate baignée de sang
S'usent les mots dans la bouche des amants
Des sensations de déjà vu des amours guillerettes
S'éclaboussent de boue par toutes les fenêtre
Comme j'aimerais pouvoir encore inventer à mon gré
Des mots séduisants inconnus et nouveaux
Qui sonneraient de sincérité brillante et sans pareil
Qui offriraient la quintescence de la flamme universelle
Tout sonne si faux et si connu dans ce monde d'aigreur
Que la désolation emporte en son sein comme une erreur
Le temps d'aimer qui semble si vieux et révolu
Et que l'amertume a rongé emportés dans des fleuves perdus
Je veux y croire encore et caresser un espoir qui s'effrite
Et prolonger le soir pour puiser dans la nuit bleutée
Les notes de musique les petites vibrations magiques
D'un émoi si malmené dans un univers en faillite
| Poème Précédent |
Partager ce poème:
|
Poème Suivant |
| Amour à découvrir... | Poèmes de philomène au hasard |
| Annonces Google |
 |
fascinant sublime sensuel magnifique!bon courage:)amitiés |
romantique  |
 |
Face à l'amour, les mots semblent bien petits et rabougris! Mais en les mettant ensemble, ils peuvent parler au coeur et toucher l'âme. Comme dans ce beau poème. |
| eliosir |
 |
Magnifique... Merci pour ce favori. Ce qui me fascine, c'est cette étincelle qui va devenir une grande flamme, dans ta nuit : l'espoir. Je t'embrasse Philomène, te souhaite bon courage pour tout, et que cette journée t'apporte joie et sourires |
creature  |
 |
Merci chers amis pour vos mots si touchants. Marine je te souhaite aussi une belle journée remplie de joies |
| philomène |
 |
Il plane un air désabusé sur ce poème, une sensation de lassitude qui le traverse, ce qui ne le rend que plus beau et émouvant. C'est vrai qu'on a l'impression de répéter toujours les mêmes mots, en amour, et on voudrait se montrer plus inventif pour dire la force de nos sentiments, surtout quand on sent que l'attachement faiblit. Mais c'est vrai, aussi, que le langage est limité. Un partage qui parle au coeur, merci beaucoup, amicalement :) |
| Matriochka |
 |
Au fil de ma lecture a résonné en moi comme une musique en arrière-plan : celle du silence auquel notre monde de sur-présence et d'immédiateté a tourné le dos. Car pour se faire de l'amour le messager et le réceptacle, il serait utile, voire urgent, de réapprendre le silence et aussi la distance, celle qui vient spontanément à l'esprit et réside dans l'espace, mais aussi celle qu'on oublie trop, et qui a sa demeure dans le temps ... Un poème qui est aussi une quête, une soif ... |
| Ombrefeuille |
 |
Magnifique texte ! Qui évoque en moi, des vers de la poésie arabe chantée par la Diva OumKelthoum : " j 'aimerai t'appeler par un mot ,qui n'a jamais désigné un être avant toi " ..نفسي اندهلك بكلمة ماتقلتش لحد الثانى Bravo et merci Philomème , c'est aussi un favori pour moi ! |
| Yuba |
|
Merci Matriochka et Ombrefeuille pour vos commentaires si justes et sympathiques. Yuba Oum kolthoum l'immense je l'adore. Heureuse de t'avoir inspirée celle qui a chanté les plus beaux textes de tous les temps. Toutes mes amitiés. |
| philomène |
 |
Bonsoir, Caresse-le cet Espoir tant désiré .. inventer d'autres Mots ? les assembler d'une Manière différente, les habiller de Teintes Inconnues, ton Cœur saura le faire .. Beau Poème .. Lys .. |
| Lys-Clea |
| Annonces Google |