Je l'ai écris il y a un peu plus de trois ans déjà. Le voici :
Nous y voilà
deux ans déjà...
deux années sans toi
je n'y crois pas...
et pourtant 2003 et 2004 se sont écoulées:
vingt quatre mois sans que je puisse te parler,
sans pourvoir entendre ta voix
ton accent et tes rires aux éclats
sans pouvoir te prendre dans mes bras
ni croise ton regard
730 jours d'absence
et presque autant de souffrance
si tu savais à quel point tu me manque
Aujourd'hui encore
j'ai du mal a réaliser ta mort
que c'est vraiment arrivé
que tu nous a réellement quitté
on dit souvent que le temps est un allié
mais le temps à passer et rien n'y a fait
je ne peux me résoudre à l'idée
que tu n'es plus là pour de vrai
La douleur est estompée
mais elle ne s'est pas envolée
la colère et la haine se sont apaisées
la vengeance oubliée
mais je continue à te pleurer
j'ai l'impression que c'était hier
la dernière fois que je t'ai parlé
que rien n'est arrivé
que nous sommes juste trop occupé
trop pour trouver le temps de s'appeler
c'est juste un silence un peu plus long que prévu
mais bientôt on va se téléphoner
et se raconter tout ce qu'on a vécu
J'ai l'impression que c'était hier aussi
le dernière fois que je t'ai vu:
pn s'est dit au revoir
sur ce trottoir
tu es monté dans ta voiture
avec ta sœur, ton frère et tes parents
j'ai pleurée longtemps comme si je savais déjà
que je ne te reverrais pas
Depuis ton départ de cette ville
on ne s'était pas retrouvé
comme tu m'as manqué...
et comme j'ai détestée...
pouvais-je faire ce voyage
alors que ta maladie avait restreint ton entourage
mais des jours meilleurs s'annonçaient
puisse que petit à petit tu guérissais
bientôt on se reverrait
et quelle fête on ferait!...
Oui tu m'as mentis (tu m'as caché que tu étais condamné)
mais je ne t'en veux pas
maintenant j'ai compris
tu avais trop souffert
et tu as préférer te taire
Tu es allé ailleurs
retrouvé ta force intérieure
tu t'es libérer
de tout ces traitements qui t'écraser
tu es redevenu toi-même
tel que l'on t'aime
Tu nous laisse un sentiment d'abandon
car nous restons comme des cons
avec notre amitié et notre amour
mais personne a qui les donner
Écrit par petit ange
prends la vie comme tu prends cette coupe, le sourire aux lèvres, même si ton coeur saigne. Ne gémis pas comme un luth et cache tes blessures!
Catégorie : Amitié
Publié le 28/09/2007
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Courage. Bel hommage ! | |
Alexandre-glaucos |
Très joli comme la dit Alex bel hommage j'en ai les larmes au yeux | |
PtiFlo |
magnifique poème, quel bel hommage, très émouvant, très sensible tu es fort courageux, bravo, tu a réussi à faire passer une émotion forte. Je suis émue. Perdre un ami doit être dur vivre sans lui est au delà de la force de beaucoup... Courage ! | |
tourbillondemots |