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Photos retrouvées,
Souvenirs volés,
Désir,
De se souvenir.
De tes histoires,
Contées,
Dans le noir.
Des randonées,
A jamais,
Fatiguantes.
De tes souvenirs,
En un sourire,
Immortalisés.
Cette photo,
Je l'ai longtemps,
Oubliée.
Ne plus y pensais,
Trop de peine,
Trop de larmes,
Versées.
J'ose,
Me souvenir,
De multiples,
Opérations,
Dont on me parlait,
Vaguement.
Je n'ai jamais,
Osé,
Y faire attention,
De peur,
D'y découvrir,
Une peur...
Tout s'est passé,
Si vite,
Que je n'ai eu,
Le temps,
De comprendre,
Ce qui se passait.
On m'a dit,
"Papi,
Va mal"
On m'a dit,
"Papi,
Va se faire opérer"
Insouciante,
Que j'étais,
J'avais,
L'habitude.
On m'a dit,
"Papi,
Est sorti"
On m'a dit,
"Papi,
Est dans le coma"
J'ai pris,
Conscience,
De l'ampleur,
De cette,
Information.
On m'a dit
"Tu vas voir,
Papi"
On m'a dit
"Il ne ressemble plus,
A ton papi"
Tu avais,
Maigri,
On entendait,
Que ta respiration,
Mais je n'ai pas perdu,
Espoir,
Papi,
Tu respirais...
On m'a dit
"Papi,
Va pas bien"
On m'a dit
"Papi,
Va se faire amputer"
Je t'ai revu,
Je n'ai pas perdu,
Espoir,
Cette fois ci,
Tu parlais.
On m'a dit,
"Papi,
Est en soin paliatif"
Mon coeur,
S'est accéléré,
Je croyais,
Savoir ce que c'était,
Je n'osais,
Demander,
Des précisions.
On m'a dit
"On a parlé,
Avec Papi,
De son enterrement"
Je n'ai rien dit,
J'avais encore espoir,
Tu venais,
De me souhaiter,
Un bon anniversaire,
Tu ne pouvais,
Me quitter,
Je venais,
D'entendre,
Le son de ta voix.
On m'a dit
"tu ne peux pas voir
Ton papi,
Reste en cours,
Il veut que tu réussisses"
J'ai pleuré,
J'ai crié,
J'ai eu peur,
J'ai pris consciense...
Que je t'aimais...
Il m'a dit:
"Ania,
Tu peux t'asseoir,
Papi,
Est parti,
Ce matin"
Je n'ai rien dit,
Je n'ai pas compris,
Papi,
Ne peut pas être parti.
Je t'ai vu,
Sur ton lit de mort,
Tu avais les bras en croix,
Et le regard vide,
Mais toujours ce même sourire,
Qui nous transmettait tes souvenirs.
Je ne pleurais pas,
Je regardais,
Attendant que tu te reveilles.
Mami,
Est venue,
S'est appuyée,
Doucement sur mon épaule,
Et a pleuré,
Et j'ai compris,
Que tu étais bel et bien parti.
J'ai pleuré,
Sans comprendre,
Ce qui s'est passé,
J'étais une automate.
Un an,
Que tu es parti,
Et je pleure encore,
A chacun,
De tes souvenirs...
Écrit par perfect_dream
La vie est une cerise
La mort est un noyau L'amour un cerisier. Prevert Catégorie : Triste
Publié le 31/10/2008
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Absolument magnifique, vraiment très touchant dans sa forme... Très bel hommage à ton papi. Courage.. |
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Sylvain |
Je ne sais pas quoi dire. Tellement vrai et touchant. Tu viens de réussir une chose rare. Me faire pleurer. Très bel hommage à ton papi. J'espère en secret, pour chacun d'entre nous, que le Temps panse les blessures. Amitié... |
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Danny |
waw... Merci pour ces compliments... J'ai écrit ce poème de manière instantanée, comme je dis dans le poème quand je repense à tout ça je suis une automate... et oui j'espère que le temps pansera ces blessures... Merci encore. | |
perfect_dream |