Vanille Poivre…
Requiem…
Je divaguerai des jours entiers .. .. des arceaux du fou rire…. aux arcs- en ciel du délire – et tu n'y pourras rien.
Et je clouerai des colliers de titane au tournant des rues en ignorant à chaque pas que tu joues à m'oublier – Tu ne pourras pas – et j'oserai tous les jours poser un fanal près du canal même si ton ombre se dédouble .
Il n'y a pas besoin de croire aux miracles pour allumer des feux de Bengale et tresser des roses des vents , et j'ai trop longtemps pris l'amour pour une déchirure extrême : Il est temps d'éclater de joie , de s'ouvrir à une autre peau .
Volent aux vents les pétales de marguerites du monde entier , la folie est encore plus loin, à poursuivre sous des soleils éternels :
J'ai trop longtemps pris une extrême attirance pour de l'amour.
Il sera bientôt trop tard pour déterrer les souvenirs et en faire ces mille riens de tous les jours .
Les chemins qui ne vont nulle part sont les plus secrets ,
Leur charme n'est plus à dire : Tu m'en interdis un, j'en ai dix autres à te montrer en rêve…
Tu m'as si bien tué que j'existe différemment , toujours plus vrai.
A parcourir sur la pointe des pieds tant de forêts , j'ai perdu le Nord .
Je marche dans le sens du vent , je reconnais la mer à sa face cachée et les filles à ce qu'elles se recouvrent de mousse si je tarde à les caresser.
J'offre mes doigts en étoiles , à la plus silencieuse d'entre elles chaque fois que le jour se lève et tant mieux si elle ferme les yeux au plus fort du plaisir.
Avec un peu d'alcool la vie rit à gorge déployée et dénie au temps ses privilèges : Par exemple nous n'avons pas su combien je t'aimais, et cela reste à jamais inutile puisque le soleil et la pluie
Ont effacé la forme de ton corps sur ma peau , presque complètement.
Et je chante que plus rien n'a d'importance , et je songe ..
Que nous avions l'un et l'autre raison et tort et qu'il n'y a plus de saisons même si c'est l'été qui gagne : J'ai trop joué ma peau pour en ignorer le goût …
Vanille à peine poivrée , à mordre sans excès .
Au passant qui fredonnait , j'ai pris sa chanson et , depuis ,
Il fait beau même sous la pluie…
Demain sera un autre jour , et tu entendras le bruit de la mer
Quand je secouerai les coquillages ….
Écrit par pat
le baiser sur la bouche est la meilleure façon de se taire , en disant tout!
Catégorie : Divers
Publié le 30/05/2015
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C'est puissant... mais "elle" parasite parfois trop ces belles images! | |
brunoejemert |
Bravo ! Votre poème, savante combinaison des vers et du poème en prose, sinue à travers mille citations toutes plus originales les une que les autres. Il gagne à être relu, ce que je vais faire derechef ! | |
jacou |
Je sais votre talent. Vanille poivre...rien que le titre est merveilleux. Je remercie le temps, aujourd'hui, de m'avoir menée jusqu'à la douceur piquante de vos mots. Vos coquillages vont rythmer ma journée. Mille merci grand Poète. A bientôt. |
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Iloa Mys |
Reflets d'une tranche de vie ou simplement imagination de l'auteur, je crois que les deux se mêlent harmonieusement. | |
TANGO |
sublime... comme ILOA votre talent nous mène sur le fil de la poésie toujours avec bonheur bonne journée |
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MARIE L. |
Très beau ...en fait excellent ...un style nouveau cette prose qui se transforme en poème et qui nous prend dans les méandres vanille poivre de son histoire ... Amitiés |
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Yuba |
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