Et Dieu créa la femme...
Eve laisse glisser sa robe
Et livre à son regard sa peau laiteuse
Un sein quitte la soie et l'autre se dérobe
Allongée Eve prend la pose langoureuse.
Les jambes ouvertes amoureuse et lascive
Elle attend que l'amant se dévête à son tour
Eve cambre ses reins et le ventre en déclive
S'offre pour célébrer le plaisir de l'amour...
Adam agenouillé hume la toison rousse
Et ses lèvres parcourent la dune convoitée
Entrouvrant les pétales d'une manière douce
Il effeuille la rose et sa rosée perlée.
Eve gémit haletante sous les baisers de feu
Et son intimité de volupté explose
Lorsque son ventre s'ouvre et c'est heureux
Que les amants grisés parviennent à l'osmose...
Écrit par pat
le baiser sur la bouche est la meilleure façon de se taire , en disant tout!
Catégorie : Amour
Publié le 28/12/2015
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Commentaires
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Posté le 28/12/2015 à 08:39:18
Bonne fin d'année si j'en juge par ce poème plein de tendresse et d'amour. | |
TANGO |
Posté le 28/12/2015 à 12:55:00
Le fruit défendu était un doux abricot... Joli poème | |
Poesie nocturne |
Posté le 28/12/2015 à 18:46:26
Heureusement que Dieu créa également l'Homme ! bien joli poème !! L'histoire d'ADAM et EVE qui se découvrent mutuellement :) Et tous deux s'étonnaient de tant de différences Dans les formes du corps et les tons de la peau. Adam la trouvait belle, Eve le trouvait beau! Ils se taisaient, mais ils raisonnaient en revanche. **Adam reprit enfin: « Comme vous êtes blanche ! Pourquoi Dieu vous a-t-il mis des cheveux si longs ? Les miens sont courts et noirs et les vôtres tout blonds C'est vraiment très joli, ces lourdes tresses blondes ... **Eve Vous trouvez? **Adam Très joli ... Mais ces machines rondes, Là, sur votre poitrine, à quoi cela sert-il ? **Eve Je n'en sais rien. Mais vous, au-dessous du nombril, Qu'est-ce que vous portez dans cette touffe noire, Sur ce double coussin ? **Adam Je m'en sers ... après boire. **Eve Seulement ? cela doit vous gêner pour marcher ? **Adam Pas trop ... on s'habitue. **Eve Est-ce qu'on peut toucher ? **Adam Si vous le désirez ... **Eve Je suis si curieuse. Alors, vous permettez ? ... » Eve blanche et rieuse, Avança doucement ses petits doigts rosés, Puis, s'arrêtant soudain : « Je n'ose pas ! **Adam Osez! Est-ce qu'il vous fait peur ? **Eve Peur? Oh ! non : je suis brave. Tiens ! c'est tout rouge au bout. On dirait une rave C'est pour le protèger, sans doûte, cette peau ? Ce n'est pas laid du tout. **Adam Oh ... ce n'est pas très beau. **Eve Mais si : c'est très gentil. » Et les mignons doigts roses Allaient, couraient, venaient, faisaient de courtes poses, Comme des papillons voltigeant sur des fleurs. « Oh mais, regardez donc. Il a pris des couleurs. Comme c'est drôle! Il est plus grand que tout à l'heure. Il se dresse, il frémit. Ciel ! une larme : il pleure ! » Eve essuya la larme à ses cheveux dorés. **Eve « Il pleure, il pleure encore ! Est-ce que vous souffrez ? **Adam Au contraire. **Eve Oh, monsieur Adam ! il est énorme, Maintenant ! il n'a plus du tout la même forme. C'est très raide et très dur ... A quoi peut-il servir ? » **Adam lui repondit, dans un profond soupir : « Est-ce que vous croyez qu'il sert à quelque chose ? **Eve Je n'en suis pas très sûre : au moins, je le suppose. Vous m'aviez dit tantôt: « Dieu fait bien ce qu'il fait. » Toute chose a son but si ce monde est parfait. **Adam Oui, si Dieu m'avait dit ce qu'il veut que j'en fasse De ce ... Mais vous, comment ? ... **Eve Moi, je n'ai que la place. C'est peut-être un oubli : Voyez. **Adam Je ne vois rien. **Eve Non, pas là, maladroit ! Ici .. regardez bien. **Adam C'est juste ! On vous a même arraché la racine ! La fosse est toute fraîche ... Est-ce que la voisine Communique ? ... Pour voir, si j'y mettais mon doigt ? **Eve Mettez ce qu'il faudra. **Adam Diable ! C'est bien étroit ! » Il glissa sous la femme une main caressante ... Eve bondit, l'oeil clos, la croupe frémissante, Les seins tendus, les poings crispés dans ses cheveux Tout son être frémit d'un long frisson nerveux. Et le soupir mourut entre ses dents serrées « Encore » ! Elle entr'ouvrit ses deux cuisses cambrées, Et le premier puceau vint tomber dans ses bras! « Encore ! Cherche encore ! Oui. Tant que tu voudras. » Comme il croisait ses mains sous deux épaules blanches Adam sentit deux pieds se croiser sur ses hanches. Leurs membres innocents s'enlaçaient, s'emmêlaient. S'ils avaient pu savoir, au moins, ce qu'ils voulaient: O pucelage ! Alors, presque sans le comprendre, Tous deux en même temps, d'une voix faible en tendre, Murmurèrent: « Je t'aime. » Et le premier baiser Vint, en papillonnant, en riant, se poser Et chanter doucement sur leurs lèvres unies. Dieu, pour les ignorants, créa deux bons génies: L'instinct et le hasard. Or, au bout d'un instant, Eve avait deviné ce qui l'intriguait tant. Avez-vous jamais vu le serpent que l'on chasse ? De droite à gauche, errant, affolé, tête basse, En avant, en arrière, il va sans savoir où. Il s'élance; il recule, il cherche, il veut un trou!Un asile où cacher sa fureur écumante. Il cherche: il ne voit rien, et son angoisse augmente Mais, lorsqu'il aperçoit l'abri qu'il a rêvé, Il entre et ne sort plus. Adam avait trouvé ! Un cri, puis des soupirs: l'homme a compris la femme. Les deux corps enlacés semblaient n'avoir qu'une âme. Il se serraient, ils se tordaient, ils bondissaient. Les chairs en feu frottaient les chairs, s'électrisaient. Les veines se gonflaient. Les langues acérées Cherchaient une morsure entre les dents serrées Des nerfs tendus , des muscles contractés, Des élans furieux, des bonds de volupté ... Plus fort ! Plus vite ! Enfin, c'est la suprême éteinte, Le frisson convulsif ... Eve alanguie, éteinte, Se pâme en un soupir et fléchit sur ses reins ! Ses yeux cherchent le ciel ; son coeur bat sous ses seins. Son beau corps souple, frêle, et blanc comme la neige, S'arrondit, s'abandonne au bras qui la protège. Adam, heureux et las, se couche à son côté. Puis, tous deux, lourds, le sein doucement agité Comme s'ils écoutaient de tendres harmonies, Rêvent, dans la langueur des voluptés finies. Mais Eve: « Dieu, vois-tu, ne fait rien sans raison Dieu fait bien ce qu'il fait ... Viens là ! Recommençons ... » de Edmond Haraucourt ( 1856/1941) |
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Pieds-enVERS |
Posté le 28/12/2015 à 19:10:13
merci!!!! | |
pat |
Posté le 29/12/2015 à 01:20:21
Au risque d' en decevoir plus d' un , je me dois de reveler au grand nombre la realite sur la nature du fruit defendu. Il ne s' agit en aucun cas de la pomme, ni de la banane , ni meme de l' abricot ou de la figue . La verite est ailleurs . En effet , si l'on s'en refere au dictionnaire hebraique , il apparait nettement que le mot "tomate" AGVANIA derive directement de la racine AGV qui est a l'origine des mots evoquant le desir charnel. Le nom de ce fruit en francais, a la consonnance un peu ridicule, qui evoque inmanquablement un artiste pitoyable, hue par le public , resulte certainement d'un complot malveillant tendant a assimiler le sexe a quelque chose de meprisable et de vulgaire. Voire la reputation faite au ketchup, et le cote "peuple" des spaghettis accomodes. L'Hebreu lui a nomme ce fruit , rouge comme le visage d'une femme au paroxysme du plaisir , d'un nom musical qui rime si bien avec le mot hebreu qui designe l'amour : AHAVA.. J'espere que vous ne me tiendrez pas rigueur de ces revelations.. |
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Zeev Stern |
Posté le 29/12/2015 à 09:34:48
Hé hé !!!bonne et heureuse année. .... | |
MARIE L. |
Commentaires
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