Nous…
Dans mon enfance les anges m'environnaient :
Tu regardas à travers mes yeux
Tes lances rayèrent ma lumière.
Elles me transpercèrent et je tombai dans tes bras
Soudain…
Voici mon univers : Je dois y vivre n'ayant pas d'autre lieu.
De même qu'un homme se tourne vers sa demeure
Lorsque tombe la nuit.
Ainsi je voudrais fermer le rideau et me reposer
Jusqu' à ce que , au jour nouveau
Je sois précipité dans ton matin :
Mais le rideau de cette chair n'est pas assez sombre
Pour t'exclure
Ton rayon est un éclair , jailli de tes yeux ;
Ma chandelle coule et se rend.
Ma demeure n'est plus ma demeure lorsque tu l'habites ;
Je suis étranger aux choses qui m'entourent
Et mon esprit vagabonde vers des pensées lointaines ,
Des images nouvelles que je connais pourtant ,
Je me rends à ta puissance ,puissance merveilleuse ,
Et dont je ne peux me défendre.
Pendant que tournent les heures et que le jour finit ,
Mon cœur n'est qu'un étau qui me serre et me fait mal….
Écrit par pat
le baiser sur la bouche est la meilleure façon de se taire , en disant tout!
Catégorie : Amour
Publié le 02/06/2015
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Iloa Mys |
Chaque groupe de vers s'inscrit comme une sentence puis bifurque, c'est une réussite majeure qui me fait penser à un poème d'Hölderlin : "En bleu adorable..." Merci pour l'intensité poétique ! |
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jacou |