Elle est de qui mû
Du sable clair en grains
D'où partent les chemins
De dunes en proches
Les soupirs se fragmentent
Dans l'aube rétrécie
Pendant que j'écoute
Les chants s'élever
A travers les branches constellées
D'un hiver qui s'enfuit
Des voix ordinaires passent
Et reviennent inchangées
Ruissellent une musique
Une eau douce qu'on espère
La flamme troublée
D'une lampe sur les eaux
Sous l'épave du soir
Couve aux creux des dunes
De la fange aux firmaments
Le calice amer de la vie
Les jours ont coulé sans bruit
Au murmure trompeur du zéphyr
Au milieu d'oasis, nauffragés
Sur l'onde que nous verrons couler
Au-dessus des dunes en file
Jeter un regard, comme en ville
Sur les toits solitaires
Je me sens d'être
Parmi l'écume inconnue
Et les cieux
La nuit engendre l'aurore
Et les hommes s'abandonnent
Et pleurent encore
Souffleurs de vers
En creux de la pensée
Ancrés dans une éclipse
Dans le sommeil des morts
Okba Naji.
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