Tes yeux sont si troublants que dans ce grand miroir
J'ai vu tous leurs egos venir s'y admirer
Et plonger dans tes herbes comme on marche dans le noir
Guidés par cette lueur qu'ils ont su m'insuffler.
Etrangère à ton monde, tu m'as ouvert la porte
Mis tes plus beaux bijoux et ta robe de soie.
Et comme seule une étoile peut briller de la sorte,
Ta simple apparition m'aura laissé sans voix.
A la manière d'Ulysse qui conquit la Toison,
Tu t'es proclamée reine de mon humble royaume.
Tu as su mettre mon coeur à ta disposition,
Et tu tiens toute ma vie au centre de ta paume.
Tout semblait si parfait, la tête dans les nuages,
A nous croire invincible, je suis monté trop haut
Impossible d'éviter la tempête et l'orage
Toi Dédale, moi Icare, mes deux ailes en lambeaux ...
Écrit par nookie
J’aimais jusqu’à ses pleurs que je faisais couler. ( RACINE )
Je suis Charlie . 7/1/15 . Catégorie : Triste
Publié le 24/02/2013
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très beau poème assez envoûtant | |
flipote |
Magnifique. | |
Diantre |
Un poème d'une grande force, d'une beauté tragique. Très beau. | |
Marouette |