- Le poème n'a pas encore été validé par un modérateur.
La Porte
Contre le propylée je reviens à la charge
De vous avoir croisé, Cupidon le bretteur
Mis pour me protéger à mon bras une targe
Mais prit soin de planter une flèche dans mon coeur.
J'ai dû posé mes mains sur votre ombre passante,
Respiré le parfum délicat de votre âme
Suivre pas à pas votre allure arrogante
Pour posséder peut-être l'impossible sésame.
Que faut-il que j'endure avant t'atteindre l'huissière
Qui s'ouvrira enfin et mènera vers vous,
Et pouvoir apposer sur vos seins, sur vos cuisses
Les plus hardies caresses, les baisers les plus fous.
Laissez-moi pénétrer dans votre forteresse
Combattre les démons qui préservent l'orée,
Je vous anoblirai d'un voile de pècheresse
Divinement drapée dans une soie pourprée.
Ouvrez, ouvrez, ma princesse, mon ange, mon démon,
Je dépose à vos pieds toute mon infortune
Je n'ai plus une obole à donner à Charon,
Prenez ma destinée, je garde ma rancune.
Sur le seuil de l'Enfer se côtoient l'adultère,
Le vice, le péché, la trahison, pourtant
J 'aperçois mon visage parmi tous les vivants.
Mon corps garde l'espoir, mon âme se désespère,
Je n'ai plus de recours,j'attends là mon trépas,
Mais la porte s'entre-ouvre, et fait sonner le glas.
Toulon le 21 Novembre 2015
Écrit par namathhura
tenir et durer
Catégorie : Amour
Publié le 23/12/2015
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de namathhura au hasard |
Annonces Google |