La nuit des souffrances maladives
Est la plus longue des nuits,
Et la plus triste, et la plus silencieuse.
Chacun se débat avec sa chair son corps sa vie
Chacun saisit sa mort à bras-le-corps
Et se dit qu'en es-tu toi, Malheureuse ?
Son linceul entre les dents, mordant la solitude,
Et les ongles déchirant le dais de son mal,
Chacun replie ses membres vers soi, en toute hébétude,
Et chacun s'endort la mort dans l'âme,
Dans la gorge le pal de l'Altitude.
Certaines agonies ne finissent jamais,
Certaines douleurs durent plus que plus longtemps,
Et les larmes n'en finissent jamais de couler,
Couler à même la pâleur étique de nos veines décharnées,
Et le sang de se vider à même son propre sang...
Dieu ! Pourquoi tant de souffrance pour un même mal ?
Pourquoi planter une croix en chacun d'entre nous ?
Ne te suffit-il pas de nous laisser mourir,
Puisque Nous seuls le pouvons et le devons, ô Nous,
Qui ne sommes qu'hommes et fondamentalement Fous !?
Écrit par mozarte62
la page est le reflet de l'âme du poète
Catégorie : Triste
Publié le 30/06/2004
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C'est super beau ! j'ai les larmes aux yeux car ..cela je le pense .. quand j'ai perdu celle que j'aimais ... bah c'était ça ! :'( | |
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