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Ah ce pont...
Celui qui vous éloigne tellement
Celui qui se brise ou vous grise en même temps
Cette douleur si présente
Cette ardeur si pesante
Votre cœur se débat
Contre l'envie d'être dans ses bras
Votre âme se meurt et brûle en enfer
Vous saignez de tant de souvenirs, que faire
Son amour vous consume
Et pour le dire, seule une plume
Cette plume pleurant ce que nous fûmes
Pourquoi tant de douleur
Je n'en peux plus mon âme se meurt

Derrière ce rideau
Un rideau qui refuse de s'ouvrir
Pour qu'à nouveau je puisse te le dire
Pour qu'en fin sur mon cœur se dessine un sourire
Pour qu'enfin, fier, dans ses bras, il puisse te tenir
Pour quoi le monde reste gris
Pour quoi est-il sourd face à mes cris
Suis-je condamnée à vivre ce mépris
Ne m'as-tu pas dit POUR LA VIE
Ne t'aies-je pas de mon être répondu OUI
Oui, j'ai pris peur
Oui, il eut un silence
Mais n'ai je pas fais suffisamment pénitence
Ah si seulement je pouvais goûter à ce même oubli
À ce même élixir qui t'éloigne depuis

Mais le vent m'a porté son odeur dans tes draps
Moi qui chaque nuit t'imaginai encore dans mes bras
Comment as tu pu...
Comment t'ai-je cru
Pourquoi cet amour que tu m'interdis me tue
Voir une larme de tes yeux couler
Entendre un seul de tes sanglots étouffés
Jamais je ne pourrais le supporter
Alors pourquoi mes larmes et mes yeux enflés
Mes sanglots et mes cris désespérés
Ma douleur et mes regrets
N'ont point ton cœur, frôlé
Comment me résigner
En te sachant dans ses bras
En t'imaginant entre ses draps
Mon souffle se coupe, je ne pourrai pas

Si au moins tu pouvais lire mes mots
Si seulement tu ressentais mes maux
Tu as éteint ma dernière lueur
Il n'y a pas si longtemps
Amoureux, de la vie nous profitions
De nos sentiments, nous nous abreuvions
Pourquoi ton regard, devint-il fuyant
Pourquoi ton cœur est-il si différent
Ais-je vraiment mérité d'être puni si cruellement
Les nuits froides sous mes draps,
Je sens encore l'étreinte de tes bras
Mais je me souviens
Oui, je me souviens que ton cœur n'est plus mien
Que tes yeux regardent au loin
Et ça me plonge dans une torpeur sans fin

Ma vie n'est plus qu'un désert aride
Oui aride tel ce cœur qui se ride
Ouvres les yeux sur ces mots
De mon sang, ma plume trace mes maux
Chaque lettre tel un soupir étouffe mes sanglots
Sans espoir à quoi bon vivre
Je rempli mon ver de souvenirs et je m'enivre
Mon âme, si j'en ai
vie en suspend loin de cette réalité
Mon cœur que ton reflet a brisé
S'acharne à recoller ses morceaux éparpillés
Afin de renaitre de ses cendres pour t'oublier
Oui, oublier ton odeur
Oublier ta douceur
Mais surtout oublier son malheur

Vouloir, te vouloir
Là est mon seul espoir
Te souviens-tu de ce fameux soir
En cette pleine lune tu vins me voir
Près de moi, juste toi et ma guitare
Nous chantions l'amour
Les yeux dans les yeux, croyant que ça durerait toujours
De mes sentiments pour toi, j'ai fait le tour
Les yeux dans les yeux, je vois son reflet
Tu me chantes votre bonheur et ça m'exaspère
Je désespère puis de toute mon âme je t'espère
Oui, j'espère voir qu'un jour vers moi tu reviennes
Je le sais tu t'en souviens
Le jour ou tes lèvres se mêlèrent aux miens
Je ne veux croire en notre fin
En mon cœur, de notre amour, je garde jalousement la rose
Oui, la rose que tes yeux ont permis qu'elle éclose
Alors, souviens-toi de notre bonheur passé
Et reviens vers notre jardin secret

Écrit par B.A (morr) Juin 2008