Les nuages sont gris,
Sous la pluie torrentielle,
Mon cœur crie,
D'une douleur démentielle.
La tempête fait rage,
Le bruit sourd de l'orage
Trouble la paisible nuit,
Empêchant le repos de la vie.
Les gouttes coulent,
Comme mes larmes qui roulent,
Dans mes yeux elles n'ont plus de place,
Comme moi dans le monde auquel je fais face.
Je suis prisonnière,
Mes menottes me privent d'air,
Elles me retiennent sur terre,
Dans ce monde je me perds.
Les gens ont l'air de fuir,
Pour suivre il me faut courir,
Je n'arrive plus à tenir,
J'aimerais tant en finir.
Tout arrêter,
Pouvoir m'y retrouver,
Ne plus être égarée,
Savoir enfin où je vais.
On m'avait dit que ce serait dur,
Mais qu'il faudrait que je perdure,
Seulement je n'étais plus sûre,
S'il y avait une raison vraie et pure
A tout ce que je subissais,
Tout ce à quoi je survivais,
Mais c'est du passé,
C'est enfin terminé.
J'ai pu me détacher,
De mes menottes me dépêtrer,
Le couteau pour nourrir les prisonniers,
M'a rendu ma liberté…
Écrit par morgi
Ton refus de la vie qui nous lia par dépit.
* http://nere-historioa.skyblog.com Catégorie : Triste
Publié le 09/10/2006
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très joli poème qui me touche beaucoup!bises! | |
MAZBRI |
oui, c'est vrai très touchant, j'aime aussi | |
plustout |