Douce mélodie,
Qui glisse dans la nuit,
Un chant mélancolique
Se rapproche du tragique
Sur un son de piano,
Jouant un concerto.

Les sentiments envolés,
La peine est effacée,
Elle est mise de côté,
Tout est effacé,
Il faut se concentrer
Pour pouvoir bien jouer.

Mais ce soir je ne peux pas,
Faire abstraction d'elle c'est trop pour moi,
Il n'est pas près de moi,
Oublier je ne peux pas,
Mon cœur est loin de moi,
Et je ne pense qu'à ça.

Oublier le monde,
Entrer dans une nouvelle ronde,
C'est la voie de la musique,
Qui mène à un monde fantastique,
Rempli de couleurs,
Et de parfums de fleurs.

J'ai en moi trop de douleur,
Dans le vide de mon cœur,
En l'absence de mon âme sœur,
Il n'y a plus que la peur,
Qui m'empêche de jouer,
Dans ce monde de rentrer.

Je n'ai pas ma muse,
Et mes doigts je use,
Sur ce beau piano,
Qui sonne si faux,
Sans Toi pour m'écouter,
Sans Toi pour m'inspirer.

Le piano silencieux,
Attend, respectueux,
Que je rejoue,
Que j'oublie tout,
Que je le caresse,
Que je rejoue sans cesse.

Mais ce soir,
Il fait trop noir,
Je ne peux pas,
Il n'est pas là,
Demain est un autre jour,
Je t'attendrai encore mon amour…