Le crépuscule décline à l'horizon
Je me tourne et retourne dans mon lit sans raison
Le sommeil ne vient pas, seulement les cauchemars
Je me lève somnambule, déambule dans les couloirs
Une force irrésistible m'attire vers la sortie
La lumière morbide des lampadaires m'éblouit
L'air chaud d'une nuit d'été m'étouffe
Pendant un moment me fait perdre mon souffle
La solitude, Le vide, l'ennui
Accompagnent l'obscurité de la nuit
Tout autour de moi rôdent des vagabonds
Qui de loin ressemblent à mes vieux démons
Je me revois grandir
Une vague de nostalgie envahit mes souvenirs
Les rires et les pleurs ébranlent mes pensées
Qu'une fébrile larme vient matérialiser
Un profond silence emplit cet espace
La lune tant haït en cette nuit cède sa place
La rosée de l'aube trempe mes vêtements
Tous mes soucis partent ensemble dans le vent
Les racines du soleil font leurs apparitions
d'où je suis, je regarde leurs progressions
Une nouvelle lueur d'espoir s'illumine en moi
Puis s'évapore tout mon désarroi
Écrit par molie
Ceux qui disent aimer la solitude ne savent pas ce que c'est que d'être seul
Catégorie : Divers
Publié le 20/11/2009
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Tristement mélancolique cet écrit ! amitiés Louann |
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louann |
Avec le jour et le soleil, on retrouve la paix intérieure, ton texte tristement beau. Amicalement Ange de lumière |
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Ange de Lumière |
Je pense vraiment que c'est l'un de mes meilleurs écrits à vie, merci tout le monde | |
molie |