Elle passait tant de temps à faire des promenades nocturnes repensant à chacun des dessins qu'elle faisait autrefois : la Mort, dans sa splendeur funèbre.
Sans cesse, elle se répétait que la vie devait être synonyme d'innocence, que sans cela, la vie ne valait pas la peine.
Un soir, elle avait froid, nue sous la pluie, l'eau la glaçait jusqu'au sang.
Avec la certitude que la vie cachait bien des mystères qu'il ne faut pas se hâter de savoir ;
Une conviction la poussait à croire qu'elle en avait déjà découvert beaucoup trop. Et, malheureusement, pas les plus beaux.
Elle avait, depuis peu, perdu toute envie.
Une douleur la tenaillait et devenait, petit à petit, insupportable.
Sa vie semblait n'être plus qu'une ombre pesante.
Elle qui chantait ses tristesses avec douceur sur une lyre...
Face à son destin, le malheur l'a dépassé.
Comme une rose esseulée, ses épines ont fini par tomber.
Sans défense face à la vie, inondée par ses propres larmes, elle s'est noyée.
Un dernier baiser, et une fleur sur son cœur ; l'âme blessée, c'était son heure.
Écrit par miss_cascoue
Je n'écrivais plus de poèmes, mais aujourd'hui j'en ai besoin pour guérir mes peines
Mon site, créé dans le cadre de mes études : https://eduquezvous.wordpress.com Catégorie : Triste
Publié le 15/04/2013
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cette prose me paraît un peu "rédactionnelle", mais le fond est touchant. belle journée. | |
amnous |