Nous nous sommes rencontrés ainsi que la feuille morte
Tombe de son arbre, virvoltante, ne voulant pas tomber
Lorsque l'amour, soudain, a frappé, délicat, à notre porte
Les verroues de nos coeur étaient pourtant bien fermés
Notre résistance, notre armée, fruits de nos expériences
Était prête à refouler, charme, sensualité et tendresse
Notre résistance motivé par un arsenal de souffrance
Était prête à repousser tout un bataillon de caresses
Nos regard fuyaient, sentant le danger d'une renaissance
Qui, nous le pensions, nous amenerait à une mort certaine
Nos corps s'insultaient, se méprisaient, se disaient leurs méfiances
Ils se cachaient derrière les épines tranchantes de nos peines
Pourquoi sous ce soleil rouge, sanguin, d'une soirée océane
Ta main finalement s'est posée dans un souffle sur la mienne
Pourquoi ton épaule s'est ouverte, ouvrant ainsi les vannes
De l'amour, je m'y suis blotti mes mains dans les tiennes
Puis dans une nuit d'or, nos coeurs retrouvèrent la lumière
La peur toujours présente nous accompagnait à distance
Quand nous nous sommes su, jai pris ta langue entière
Dans ma bouche et ce fût l'abandon au plaisir des sens
Si à nouveau l'amour trahit notre besoin d'éternité
Peut-être la beauté de ton sein éclairée par la lune
Et la tendresse forte de mon désir d'homme désiré
Effacera un temps ou plus de l'amour, la rancune
Écrit par milo
L'amour, c'est l'infini mis à la porté des caniches
L.F Celine Catégorie : Amour
Publié le 18/09/2008
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de milo au hasard |
Annonces Google |