Quand d'un pas nonchalant je me rendis
Dans les tunnels convoités de l'enfer
En son cœur magnifique quelques amis
Entreprenaient notre victoire sur leurs terres

Nous torturerons innocents et coupables
Pour jouir sur leurs âmes rayonnantes
Chanterons nos louanges ainsi que nos fables
Aux enfants que le mal engendra inconscient

Tandis que la sagesse me charge en existence
Je ris des prêcheurs qui me ramènent à la raison
Les invitant à boire le thé en tout circonstance
Je vois vieillir sur eux le temps et ses saisons

Alors que la ruse me convoite et m'habite
Je me glisse furtivement dans leur rang mal fondé
Y versant ma terreur pesante,despotique
Je serrerai dans mes bras dieu et ces pêcheurs

Lui rappelant que tout homme fait le mal
Discutant de bien fâcheuses affaires
Me fatiguant avec de longues morales
Et je pars ennuyé, désespéré, solitaire

Alors que j'offre mon désir le plus cher
De réviser la dicotomie du bien et du mal
Il écoute attentif mes paroles sincères
Proposition rusée qui nous ouvrent le bal !