Sur les toiles où mon lac se dessine en une fente
Les herbes folles jaunissant maladroitement
Amantes des beaux jours, au vent de sieste lente
Prise en proie par la fainéantise des mots trépidants.
Sur les rochers tièdes où la paresse marchande
Les heures de repos, vagues féroces bien que petites
se nichent sur les rives terreuses, au pied des lavandes
Au primtemps farceur où le pollen lévite.
Quand l'homme nu plonge la tête dans l'eau fraîche
Le soleil darde ses longs rayons lointains,
Et éclaire le lac où les parois, les brêches
Illuminent les poissons au coeur du bassin.
Tandis que les fleurs naissantes virevoltent joyeuses
Et promènent leurs désirs sur les seins roides
Des reines oubliées, peau fragile, frileuses
Se baignent calmement dans l'eau douce et froide.
Écrit par mickey-spleen
Savez-vous que nous jugerons les anges
Catégorie : Amour
Publié le 02/05/2009
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oui très sympas! ça c'est c'qui s'appelle avoir de l'inspiration! très bel écrit! | |
lo |
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lemarke |